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La police municipale du Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) a été confrontée à un nouveau refus d’obtempérer, d’une rare intensité, dans la soirée du lundi 30 septembre 2024. Des faits qui interviennent tout juste deux semaines après qu’un chauffard, trafiquant de drogue, a volontairement foncé sur le brigadier-chef William, dans la même commune. Une fois encore, les policiers municipaux ont fait preuve d’un rare sang-froid pour éviter un drame dans leur rang et que l’auteur des faits ne soit blessé ou tué.
Signalé armé
Il est 22 h 20 lorsque les agents sont appelés. Une Citroën DS3 roule en dépit du bon sens dans la résidence Parly 2, rue des Érables. L’homme aurait un couteau à la main. Aussitôt, une patrouille est envoyée sur place.
Les trois policiers se retrouvent face à un suspect à pied, au milieu de la route, hurlant et gesticulant. Ils lui intiment l’ordre de se calmer. L’individu remonte dans sa voiture. Il fait face aux agents et accélère. Un se jette sur la gauche et deux autres vers une butte. « L’automobiliste a pillé à 1,50 mètre d’eux », témoigne notre source.
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« Tuez-moi ! »
L’individu enclenche une marche arrière à pleine vitesse. Il stoppe à 100 mètres puis s’amuse à faire rugir le moteur. Les policiers municipaux avancent vers lui. Il démarre à fond, peut-être pour tenter de passer en force malgré la voiture des agents.
Une énorme détonation. Un des policiers a tiré avec son lanceur de balles de défense. L’arme létale est restée dans son étui.
« La détonation a eu l’effet escompté. Il a pilé. Il est reparti en arrière puis il est descendu »
À cet instant l’individu a crié à plusieurs reprises : « Tuez-moi ! » L’attitude est celle que l’on désigne par ce terme anglais de suicide by cop, suicide par police interposée.
Encerclé, l’homme est finalement maîtrisé au sol, plaqué par deux agents. La police nationale arrive. Dans la DS3, les fonctionnaires découvrent un immense couteau d’une trentaine de centimètres, « affûté comme un rasoir. »
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Il s’était battu avec l’amant l’après-midi
Les premiers éléments de l’affaire laissent à penser que cet habitant du Chesnay-Rocquencourt, âgé de 50 ans, avait l’intention de s’en prendre à l’amant de sa femme, domicilié à Neuilly-sur-Seine. Dans l’après-midi, il avait surpris le couple dans un restaurant de Versailles. Une violente bagarre physique avait éclaté.
Les premiers éléments montrent que le quinquagénaire n’avait pas consommé d’alcool. Il est actuellement en garde à vue.
En 14 jours, c’est la deuxième fois que les agents du Chesnay-Rocquencourt font face à un violent refus d’obtempérer. Littéralement fauché, le brigadier-chef William est toujours en convalescence. Sa collègue, présente lors des faits, est toujours arrêtée.
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