Il a été terrassé. En Inde, dans l’État du Kerala (dans le sud-ouest du pays), un garçon âgé de 14 ans est mort, ce dimanche 21 juillet 2024, un jour seulement après qu’il a été confirmé qu’il était porteur de ce virus, appelé Nipah, relatent les médias indiens. Depuis, l’inquiétude grandit.
Une soixantaine d’autres personnes ont été identifiées comme présentant « de hauts risques d’avoir été infectées » par la maladie. Toutes ont été isolées et testées, et les millions d’habitants de la région sont désormais invités à porter un masque dans les lieux publics et il leur est recommandé de ne pas rendre visite à des personnes hospitalisées, détaille la BBC, ce lundi 22 juillet, citant la ministre de la Santé du Kerala, Veena George.
À lire aussi
Susceptible de provoquer des épidémies majeures à l’avenir
La maladie à virus Nipah ? C’est une maladie infectieuse zoonotique, c’est-à-dire qu’elle a d’abord été détectée chez des animaux, avant d’être finalement transmise aux êtres humains.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé ce virus parmi les huit principaux agents pathogènes émergents susceptibles de provoquer des épidémies majeures à l’avenir.
Le virus Nipah, qui tire son nom du village où il a été identifié la première fois en Malaisie, est normalement retrouvé chez certaines espèces de chauves-souris. Il a passé la barrière d’espèce en 1998 en infectant d’abord des troupeaux de porcs, puis l’homme. Sa transmission peut également se faire par l’intermédiaire d’aliments contaminés. Chez l’homme, la maladie débute comme un syndrome grippal et peut évoluer vers une encéphalite et un coma.
À lire aussi
Le tableau clinique peut aller de l’infection asymptomatique à l’encéphalite mortelle en passant par l’infection respiratoire aiguë. Identifié pour la première fois en 1998 en Malaisie, le virus s’est depuis propagé régulièrement par flambées au Bangladesh et en Inde. La mortalité liée à ces flambées épidémiques est estimée entre 75 et 90 %.
Il n’existe à ce jour aucun traitement ou vaccin approuvé. De nombreux candidats-vaccins sont néanmoins à l’étude ou en cours de développement, notamment par des chercheurs de l’Inserm, l’institut national de la santé et de la recherche médicale.
À lire aussi
Des animaux plus près des humains, ce qui favorise la transmission de ce virus
La maladie a touché 256 personnes en Malaisie en 1999 dont 40 % sont décédés. Des traces de la présence du virus ont depuis été détectées au Bangladesh et au nord de l’Inde en 2001 et 2003, et au Cambodge en 2002. Et ce virus a été lié à des dizaines de décès dans cet État du Kerala, en Inde, depuis qu’il a été signalé pour la première fois en 2018.
Les experts affirment qu’en raison de la perte d’habitat, les animaux vivent plus près des humains, ce qui favorise la transmission de ce virus des animaux aux humains. Le Kerala, un État tropical qui connaît une urbanisation rapide et une déforestation accélérée, créerait ainsi « des conditions idéales » pour l’émergence d’un virus comme Nipah.
Pour l’heure, le virus a aussi été signalé au Cambodge, au Ghana, en Indonésie, à Madagascar, aux Philippines, au Bangladesh et en Thaïlande.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Pour vous tenir au courant, cet article à propos du thème « CITROËN agents », vous est recommandé par gnac-france.com. La fonction de gnac-france.com est de trier sur internet des données autour de CITROËN agents et les diffuser en essayant de répondre au mieux aux interrogations du public. Cet article est reproduit du mieux possible. Si par hasard vous envisagez de présenter des informations complémentaires à cet article sur le sujet « CITROËN agents » il vous est possible d’écrire aux coordonnées affichées sur notre website. Il y aura divers développements sur le sujet « CITROËN agents » dans les prochains jours, nous vous invitons à consulter notre site web aussi souvent que possible.