Le commissariat de Saint-Brieuc est plongé dans la tourmente suite à une affaire impliquant l’un de ses propres agents, soupçonné d’avoir joué un rôle actif dans des cambriolages en fournissant des informations sensibles à des malfaiteurs.
Un policier de Saint-Brieuc impliqué dans des cambriolages
C’est un jeune policier, en service dans ce commissariat situé dans les Côtes-d’Armor, qui a été formellement mis en examen et placé en détention provisoire le lundi 29 janvier 2024. Les enquêteurs l’accusent d’avoir été impliqué dans au moins un cas de cambriolage.
Le scénario de ces méfaits semble être le fruit d’une collaboration orchestrée avec précision. Selon les informations recueillies, le policier âgé de 24 ans aurait transmis des données à un ou plusieurs complices, leur indiquant notamment des habitations de personnes seules récemment décédées, donc vides de tout occupant.
Un événement précis vient étayer ces soupçons. Le dimanche 21 janvier 2024, le décès d’un individu est constaté à son domicile à Plérin. Quelques jours plus tard, dans la nuit du 23 au 24 janvier, ce même domicile est la cible d’un cambriolage. Une révélation troublante a émergé lors d’une garde à vue pour trafic de stupéfiants, le vendredi 26 janvier. Le policier en question aurait dérobé les clés d’une Citroën C3 lors d’une fouille de sécurité. Cette voiture s’est avérée appartenir au défunt.
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Une stratégie bien rodée
Les événements se sont précipités dès le lendemain, le samedi 27 janvier, lorsque deux individus, dont l’un était déjà en garde à vue la veille, ont été appréhendés à bord du même véhicule. Ils étaient en possession de la carte bancaire de la victime. Les révélations sur ce stratagème ont émergé lors des interrogatoires, pointant du doigt l’implication du jeune adjoint du commissariat de Saint-Brieuc.
Placé en détention provisoire, il aurait finalement admis « être entré dans le domicile avec une autre personne, par effraction« , selon les dires du procureur de la République, Nicolas Heitz. Les trois individus ont été déférés au parquet de Saint-Brieuc le lundi 29 janvier, et tous mis en examen, l’un pour vol par effraction et l’autre pour recel de vol par effraction.
Quant au policier incriminé, il est poursuivi pour vol par effraction, soustraction d’objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité (en référence au vol des clés de la Citroën C3), ainsi que pour usage de produits stupéfiants. L’enquête, désormais entre les mains de l’Inspection Générale de la Police Nationale de Rennes, devra notamment déterminer si cette affaire est un cas isolé ou s’il existe d’autres méfaits similaires.
Selon des informations relayées par nos confrères de Ouest-France, une source proche du dossier laisse entendre que « les enquêteurs vont de découverte en découverte. Il y aurait une multitude de cambriolages. » En outre, le policier incriminé serait impliqué dans une autre affaire, mais cette fois en tant que victime. Un de ses collègues de la police judiciaire aurait incendié son véhicule et devra en répondre devant le tribunal de Saint-Malo le 18 mars 2024.
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