« Je n’ai fait de mal à personne »: des récidivistes de la délinquance routière défilent à la barre du tribunal de Toulon

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Le tribunal correctionnel de Toulon a vu défiler mardi dernier une demi-dizaine d’automobilistes, chacun étant poursuivi pour avoir pris le volant ces derniers mois malgré un permis de conduire suspendu ou annulé.

Ils ont aussi en commun d’avoir un profil de Monsieur ou Madame Tout-le-Monde. «  Ils ont tous déjà reçu des avertissements judiciaires dont ils ne tiennent pas compte« , désespère le ministère public. Petit florilège.

«  Je ne suis pas une délinquante, je n’ai fait de mal à personne« , s’entête Aline, derrière de grosses lunettes. Déjà condamnée pour plusieurs délits routiers, elle a de nouveau été interpellée cette année à deux reprises, à quatre mois d’intervalle, à La Valette-du-Var alors qu’elle a perdu ses douze points de permis.

« J’allais chercher du lait… »

L’historique des infractions routières commises tout au long de la vie d’automobiliste d’Aline tient sur trente-six pages, s’étouffe le parquet. «  Je suis seule avec deux enfants (de 17 et 19 ans, Ndlr) et je n’habite qu’à 500mètres du supermarché. » Aline a été contrôlée sur le chemin des courses et écope de quatre mois de bracelet électronique.

Loïc aussi peut expliquer ce qui l’a poussé à conduire sa Citroën C3, le 2 février vers 23h30à La Seyne. «  J’allais chercher du lait pour notre enfant… » Ce trentenaire portait un bracelet électronique dans le cadre de l’aménagement d’une peine de 8 mois de prison pour un refus d’obtempérer et, déjà, une conduite malgré une suspension de permis.

«  Je regrette, lâche Loïc alors qu’il est escorté par trois agents pénitentiaires. J’avais deux boulots en CDI... » Le tribunal a ajouté quatre mois à la peine que cet ancien livreur purge désormais en prison.

« Un client m’a appelé pour une urgence »

Serge, 30 ans, s’en tire avec 8 mois de bracelet électronique et 500 euros d’amende. Un téléphone au volant a provoqué son contrôle le 14 août à Six-Fours. « Mon employé était en vacances, et un client m’a appelé pour un dépannage urgent« , justifie cet artisan privé de permis depuis 2016.

Ce ferronnier a participé à un chantier d’extension de la prison de Toulon-La Farlède. « Avec un casier judiciaire comme le vôtre (onze condamnations, Ndlr), je suis un petit peu étonnée que l’administration pénitentiaire vous fasse confiance…« , hallucine la présidente du tribunal. « J’ai une très bonne réputation…« 

Arnaud succède à Serge à la barre du tribunal. Même âge, même look – jean, baskets et, au niveau capillaire, un dégradé à blanc –, même secteur d’activité et presque la même excuse. «  J’ai pris le risque pour ne pas perdre un client…« 

Malgré la suspension de son permis en novembre 2023 après un refus d’obtempérer et une mise en danger de la vie d’autrui, Serge se trouvait au volant de son véhicule utilitaire le 31 janvier, avenue Beauregard à Hyères. Pour ne pas avoir respecté ce jugement, il est condamné à une amende de 1.500 euros.

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