EN DIRECT Guerre en Ukraine : Trois civils tués dans des frappes à Odessa et Kherson…

Un nouveau live sera proposé dès mardi matin. Bonne soirée à toutes et à tous

Notre article récap’ est à lire ici:

Augmentation des actes d’espionnage et de sabotage, confrontation militaire directe possible dès 2030 avec l’Otan: les services secrets allemands se sont montrés alarmistes lundi face au danger croissant que représentent selon eux les ingérences de Moscou en Allemagne et en Europe.

C’est un tableau sombre qu’ont dressé les trois chefs des services de renseignement allemands lundi lors de leur audition annuelle devant les députés. « Ça brûle quasiment partout », a dit le chef du Renseignement intérieur (BfV), Thomas Haldenwang, à propos des menaces venues de l’extérieur – Russie, Chine, Iran – comme de l’intérieur avec l’islam radical et l’extrême droite.

Les responsables des services de renseignement ont été particulièrement loquaces sur l’ingérence protéiforme de Moscou en Allemagne dans le contexte de la guerre en Ukraine, dont l’Allemagne est le deuxième fournisseur en armes après les Etats-Unis. « Que cela nous plaise ou non: nous sommes en conflit direct avec la Russie », a déclaré le patron des services d’espionnage et contre-espionnage allemands (BND), Bruno Kahl.

L’aide militaire française à l’Ukraine dépassera deux milliards d’euros en 2024, notamment grâce à l’utilisation d’intérêts d’avoirs russes gelés, mais n’atteindra pas le maximum de trois milliards envisagé dans un accord de sécurité conclu avec Kiev, a affirmé lundi le ministre des Armées Sébastien Lecornu.

« Il était arrêté politiquement au début de l’année 2024 que cette aide pouvait aller jusqu’à trois milliards d’euros. Dans les faits, nous serons au-dessus de deux milliards d’euros, mais pas à trois milliards d’euros », a annoncé le ministre devant les députés de la commission de la Défense.

La France avait garanti son soutien à l’Ukraine dans un accord bilatéral de sécurité conclu le 16 février entre Paris et Kiev. L’aide militaire française a atteint 1,7 milliard d’euros en 2022 et 2,1 milliards en 2023, selon Paris.

Il a été déclaré coupable. Le Français Laurent Vinatier, détenu depuis juin et accusé de ne pas s’être enregistré en tant qu' »agent de l’étranger », a été condamné ce lundi après-midi à trois ans de prison ferme par la justice russe.

Trois personnes ont été tuées lundi dans le sud de l’Ukraine lors de frappes russes qui ont notamment visé le port d’Odessa, endommageant deux navires civils, dont un avait déjà été touché auparavant, selon les autorités ukrainiennes. Une personne a été tuée à Odessa et deux femmes sont mortes dans la région de Kherson lors d’une attaque de drone russe.

« Le 14 octobre, la Russie a de nouveau bombardé le port d’Odessa. L’attaque a fait un mort et huit blessés », a déploré sur Telegram Oleksiï Kouleba, le vice-Premier ministre pour la reconstruction de l’Ukraine, en précisant que toutes les victimes étaient des civils.

« Le cargo OPTIMA, battant pavillon des Palaos, a également été endommagé pour la deuxième fois. Il y a une semaine, ce navire avait déjà été touché par une attaque de missiles balistiques », a poursuivi Oleksiï Kouleba. Ce navire avait subi des dégâts pendant une attaque qui avait fait un mort, un Ukrainien, et cinq blessés, des étrangers.

La justice russe a réclamé lundi une peine de trois ans et trois mois de prison ferme à l’encontre du Français Laurent Vinatier, détenu depuis juin et accusé de ne pas s’être enregistré en tant qu' »agent de l’étranger ».

La défense de Laurent Vinatier a jugé ce réquisitoire « extrêmement sévère », les autorités l’accusant d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous ce label alors même qu’il collectait des « informations dans le domaine des activités militaires » pouvant être « utilisées contre la sécurité » de la Russie. Un délit passible de cinq ans de prison.

« L’accusation demande de reconnaître l’accusé coupable (…). Je propose d’imposer une peine de privation de liberté d’une durée de trois ans et trois mois, à purger dans une colonie pénitentiaire », a déclaré la procureure dans la salle d’audience d’un tribunal à Moscou, selon une journaliste de l’AFP sur place.

Il est arrivé ce lundi en Chine pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, est en visite officielle à Pékin, a annoncé son ministère, sur fond d’approfondissement des relations diplomatiques, militaires et économiques entre Moscou et son allié chinois. « Au cours de sa visite, le ministre russe de la Défense aura un certain nombre d’entretiens avec les dirigeants militaires et militaro-politiques du pays », a dit le ministère russe, tandis que les Occidentaux accusent Pékin d’aider Moscou dans son effort de guerre.

Cette visite intervient à une semaine du sommet des Brics à Kazan en Russie, auquel est attendu le président Xi Jinping, qui s’entretiendra avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Nouvelle avancée pour les troupes de Moscou. L’armée russe a revendiqué ce lundi la prise d’un petit village dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine. Les forces russes « ont libéré la localité de Levadné dans la région de Zaporijjia et ont pris des positions plus favorables », a précisé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Levadné avait été repris par l’armée ukrainienne aux forces russes en juin 2023, lors d’une contre-offensive dans cette zone du front à la réussite très limitée.

Un habitant de Sébastopol, en Crimée ukrainienne annexée par Moscou, a été condamné en Russie à vingt et un ans de prison pour « haute trahison », ont indiqué lundi les services russes de sécurité (FSB), dans un contexte de répression tous azimuts contre les voix dissidentes au conflit.

Recruté par les services spéciaux ukrainiens (SBU) en 2022, l’homme a été reconnu coupable d’avoir transféré à l’Ukraine des informations sur la localisation des unités militaires russes à Sébastopol, port d’attache de la Flotte russe de la mer Noire, selon l’antenne régionale du FSB, citée par les agences de presse russes.

Selon les enquêteurs, l’homme, dont l’âge n’a pas été dévoilé, s’apprêtait également à incendier un bâtiment administratif dans cette ville et a suivi une formation à ces fins, avant d’être arrêté par le FSB.

L’offensive aérienne s’est produite dans le sud de l’Oural, à plus de 1.000 km de la frontière russo-ukrainienne. Kiev a affirmé lundi avoir détruit au cours du week-end un avion de transport militaire russe sur une base de la région d’Orenbourg,

Cette nouvelle attaque, qui a été menée dans la nuit de samedi à dimanche, s’inscrit dans un contexte de frappes menées par l’Ukraine sur le sol russe dans le but de perturber la logistique des forces de Moscou qui bombardent inlassablement l’Ukraine depuis février 2022. « La carcasse de l’ennemi a brûlé : un avion de transport militaire Tu-134 a été détruit en Russie », s’est félicitée sur Telegram la direction principale du renseignement militaire ukrainien, (GUR). Il a publié des images présentant un avion en flammes et évoquant un incendie criminel, sans toutefois donner plus de détails sur le mode opératoire.

Elle est probablement une victime collatérale de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal au Novitchok. Une enquête publique sur la mort de sur la mort de Dawn Sturgess en 2018 démarre lundi à Salisbury. C’est dans cette ville du sud-ouest de l’Angleterre que le 4 mars 2018, Sergueï Skripal, un ancien agent double, et sa fille avaient été retrouvés inconscients sur un banc et hospitalisés dans un état grave.

Tous deux ont survécu, contrairement à Dawn Sturgess, qui avait 44 ans. Elle est morte en juillet 2018 après s’être servie de ce qu’elle pensait être un parfum, mais qui était en fait du Novitchok, un produit neurotoxique, contenu dans un flacon trouvé en juin par son compagnon dans une poubelle à Amesbury, à une quinzaine de kilomètres de Salisbury.

Jeudi, le Kremlin a démenti les informations émanant de Kiev et Séoul indiquant que des soldats nord-coréens prêtent main-forte en Ukraine à l’armée russe, qui reçoit des munitions et des missiles venant de Pyongyang selon les Occidentaux.

La Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a renforcé ces derniers mois ses liens militaires avec Moscou et le président russe Vladimir Poutine a effectué une rare visite à Pyongyang en juin pour y signer un accord de défense mutuelle avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Corée du Nord fournissait des soldats à l’armée russe pour mener son invasion de l’Ukraine, en plus de lui livrer des munitions.

« Nous voyons une alliance grandissante entre la Russie et des régimes comme la Corée du Nord. Il ne s’agit plus seulement du transfert d’armes. Il s’agit de l’envoi de personnes de Corée du Nord dans les forcées armées de l’occupant », a affirmé le président ukrainien dans son allocation quotidienne.

Batailles sur le front, déclarations belliqueuses et tractations diplomatiques, suivez avec nous les événements du conflit russo-ukrainien ce lundi, au 964e jour de la guerre.