Dans l’affaire Dupont de Ligonnès, pourquoi les pistes varoises sont intarissables?

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Dans l’histoire familiale, la région tient une place particulière chez les Dupont de Ligonnès. Le grand-père de Xavier est né dans les Bouches-du-Rhône et son père a travaillé dans les Alpes-Maritimes. Lui avait jeté son dévolu sur le département du Var où il a laissé sa dernière trace avant de s’évaporer le 15 avril 2011..

Depuis la découverte des corps de son épouse Agnès Hodanger et de leurs quatre enfants (Thomas, Arthur, Anne et Benoît) le 21 avril 2011 au domicile familial de Nantes, les policiers de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-antenne PJ) de Loire-Atlantique ne cessent de «  fermer des portes« .

Autrement dit, il s’agit de vérifier chacune des hypothèses générées par ce dossier qui fait tourner en rond les enquêteurs depuis plus de treize ans. C’est dans ce cadre que des policiers se sont rendus ces derniers jours au cimetière de Roquebrune-sur-Argens.

Trois quarts d’heure de marche

« L’hypothèse d’enquête était que Xavier Dupont de Ligonnès serait rentré dans un caveau et en aurait refermé la porte avant de mettre fin à ses jours », confirme une source policière varoise.

Des agents de l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), spécialisé dans les cold cases, ont fait spécialement le déplacement, entre le 10 et le 12 septembre, pour épauler leurs collègues de Nantes.

Le cimetière du village (une centaine de tombes) est situé à trois quarts d’heure de marche du parking de l’hôtel Formule 1 où l’auteur présumé de la tuerie de Nantes avait abandonné sa Citroën C5.

Une maison de famille à Grimaud

La fouille des sépultures – sélectionnées en fonction de leur accessibilité – « n’a pas apporté d’éléments nouveaux significatifs », selon le procureur de Nantes cité par Ouest-France et France Bleu Océan.

Il s’agit du second cimetière varois sondé par la police dans le cadre de cette affaire. En 2021, une opération similaire s’était déroulée à Grimaud, une commune où Xavier Dupont de Ligonnès avait l’habitude de passer des vacances chez une tante.

Dix ans auparavant, dès le 22 avril 2011, cette maison de famille, située à Port-Grimaud, avait reçu la visite de la police judiciaire (PJ) (PJ) de Toulon.

De Lorgues à La Seyne…

À l’époque, le département du Var avait été le théâtre d’une série de campagnes de fouilles plus ou moins spectaculaires. Le Rocher de Roquebrune, les points d’eau et des forêts alentour, des grottes à Trans-en-Provence et aux Arcs-sur-Argens… Et, en mai 2013, les anciennes mines de Pic Martin aux Mayons.

Lorgues, Le Muy, Fréjus… Des connaissances y avaient également été entendues par la PJ, entre le 25 et le 29 juin 2011.

Un ancien flirt, rencontré dans les années 80 à La Seyne, s’était aussi rendu à l’hôtel de police à Toulon pour dire que le quinquagénaire l’avait contacté. Cette Varoise n’avait pas donné suite.

Ce souvenir nostalgique explique-t-il la nuit que Dupont de Ligonnès a passé, sous un faux nom, à l’hôtel Première Classe de La Seyne, dans la nuit du 13 au 14 avril 2011?

Un ancrage en Dracénie

Il reste probablement de nombreuses « portes à fermer » dans le Var qui ne manque pas de cimetières. Xavier Dupont de Ligonnès a vécu à La Seyne en 1984 avant d’emménager dans le centre-ville de Draguignan.

C’est dans cette ville, en mairie puis dans la chapelle Notre-Dame-du-Peuple, qu’il a épousé Agnès Hodanger en 1991, quelques années après une fête de fiançailles au Byblos de Saint-Tropez. Thomas et Anne sont nés dans la cité du Dragon.

« Je me souviens d’une visite avec les enfants au parc de monuments miniatures Mini-France, à Brignoles », témoigne la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès dans un livre (1). C’est dire si le suspect numéro un devait bien connaître le Var.

« Je ne regrette rien, mais… »

La famille a vécu dans le hameau Châteaurenard à Lorgues, dans différents pavillons à Sainte-Maxime et à Roquebrune-sur-Argens avant de quitter le département en 1996.

« Nous sommes arrivés d’abord à Pornic puis à Nantes sur tes demandes successives », a écrit l’ex-Varois à son épouse le 26 mai 2007. « Je ne regrette rien, mais s’il n’y avait eu que moi, nous serions restés dans le Midi. »

1. Xavier, mon frère, présumé innocent, Éd. Harper Collins, 2024.

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