Trait d’union entre la Méhari et la C3 Pluriel, la Citroën Visa découvrable est un cabriolet étonnant. Ne l’oublions pas une seconde fois.
En 1978, Citroën remplace les Ami 6 et Ami 8 par la Visa, une berline polyvalente reposant sur les soubassements techniques de la Peugeot 104. Son museau, souvent qualifié de groin de cochon, tout en plastique gris n’est pas des plus seyant et dans l’ensemble ses lignes ne sont pas, non plus, d’un dynamisme fou.
En 1981, c’est le carrossier tricolore Heuliez qui se charge du restylage de l’auto en appliquant une singulière méthode, celle de la peinture noire appliquée soigneusement autour du parebrise et de la lunette arrière afin d’agrandir visiblement les baies vitrées. Même recette sur les flancs au niveau des entourages de vitres ce qui a pour effet de rééquilibrer les proportions de la Visa. Enfin, un jonc en plastique courant tout au bout du capot et se prolongeant sur les ailes ainsi qu’une calandre dont les barrettes s’étirent désormais d’un phare à l’autre tentent d’élargir la proue et lui redonner une sorte de sourire.
Une réalisation signée Heuliez
Mais l’opération relooking ne fut pas l’unique chantier mené par Heuliez, l’artisan des Deux-Sèvres réalise également, en 1983, une version aérée de la Visa. Impossible de proposer un véritable cabriolet sur une silhouette à cinq portes, cela eût été trop coûteux, il faut donc se rabattre sur une coque découvrable. Dans cette optique, les éléments laqués de noirs mat dont nous vous parlions plus haut font alors sens et sont même une aubaine. Ils sont raccords avec la capote sombre qui se rabat au dessus du coffre et masquent aussi les renforts surmontant les portières.
Du bicolore avant l’heure qui met surtout en valeur les carrosseries gris perlé métallisé et, plus encore, rouge Vallelunga. Une couleur qui en met plein la vue ce qui n’est pas le cas de la motorisation 1.1 de 50 ch. Dans l’ombre de la 205, qui a eut droit à une version CTI, la Visa Cabriolet ne récupèrera jamais le moteur de la Visa GTI (voir notre galerie photos) qui totalisait 105 équidés. Cet ancêtre de la Citroën C3 Pluriel qui arrivera 20 ans plus tard, n’a pas trouvé son public, seuls 2 633 unités furent assemblées dans l’usine de Cerizay. Elle quitte la scène en toute discrétion en 1985.
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