Hier, un Suresnois de 24 ans aurait dû être jugé en comparution immédiate pour notamment répondre de transport, de détention et d’importation de stupéfiants… Mais il a sollicité un délai pour préparer sa défense. Son jugement renvoyé au 24 juin, il a été maintenu en détention jusqu’à cette date.
En détention provisoire à Perpignan depuis le vendredi 24 mai, c’est sous escorte des agents de la pénitentiaire que N’Dongo est arrivé devant le tribunal de Carcassonne, hier après-midi. Natif de Suresnes (Hauts-de-Seine), cet homme de 24 ans est notamment poursuivi pour transport, détention et importation de stupéfiants. Mais encore pour refus d’obtempérer, conduite sans permis ou usage de fausses plaques…
Les faits remontent à la journée du mardi 21 mai, alors que le prévenu circulait à bord d’un véhicule Citroën C5 sur l’autoroute A61, et qu’il a refusé de s’arrêter à un contrôle des douanes mis en place à hauteur de Lézignan-Corbières.
Pris en chasse avec les règles de sécurité qui s’imposent, le fuyard a mis la gomme pour échapper à ses poursuivants, quoi qu’il en coûte. Avec des pointes à plus de 200 km/h sur l’autoroute, jusqu’à hauteur de la commune de Bram où il finira par être stoppé. Dans le véhicule C5, ce sont 570,48 kg de résine de cannabis qui seront saisis par les agents de la direction régionale des douanes de Perpignan.
D’Espagne jusqu’à la région parisienne.
Hier après-midi, comme la loi l’y autorise, le prévenu a souhaité un délai « pour préparer mon audience ». Cette affaire ne pouvant dès lors être abordée sur le fond, il s’est donc agi pour le tribunal de statuer sur le sort à réserver au mis en cause dans l’attente qu’il soit jugé ultérieurement. De la personnalité du prévenu, on apprend qu’il vit chez mère. Il est célibataire, sans enfant et sans emploi. De sa vie, il ne fait rien : « Je m’occupe comme je peux avec des lectures… » Il n’est pas inscrit à France Travail, mais il semble ne pas avoir vraiment quitté le boulot de coursier qu’il faisait auparavant. C’est du moins la remarque faite par la présidente Anne Nappez au regard des faits reprochés. L’homme n’a pourtant pas d’antécédent judiciaire.
Au ministère public, c’est sans grande surprise que le substitut du procureur a requis le maintien en détention, « pour garantir le maintien de monsieur à disposition de la justice. Nous sommes sur un refus d’obtempérer aggravé, avec quelqu’un qui essayait de se soustraire aux forces de l’ordre. C’est quelqu’un qui a aussi une adresse incertaine, et qui encourt dix ans de prison et une forte amende douanière ». Pour le magistrat du parquet, il est également important de « prévenir le renouvellement de l’infraction. Nous sommes là sur une importation d’Espagne à destination probablement de la région parisienne… »
À la défense, Me Victor Font (barreau de Carcassonne) s’est substitué à Me Fabien Large-Jaeger (barreau de Perpignan) pour s’en rapporter à la sagesse du tribunal. À l’issue d’un bref délibéré, le tribunal a décidé du renvoi du jugement de cette affaire au lundi 24 juin, et ordonné le maintien en détention du prévenu jusqu’à cette date.
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